lundi 21 octobre 2019

le livre le M/U/R Oberkampf

Le livre sur les performances réalisées par 80 artistes au M/U/R Oberkampf vient de paraître.
Vous y retrouverez la participation de Banlieue-Banlieue parmi les autres...


 sur la photo, de gauche à droite: Jean Faucheur, TomTom, Antonio Gallego, Alain Campos, José Maria Gonzalez, Daniel Guyonnet.




avec cette réalisation:



samedi 23 mars 2019

Article Rue 89 Strasbourg

Un bel article paru dans RUE89 Strasbourg.


À la galerie Aedaen, la résistance colorée des murs en béton avec Banlieue-Banlieue et Antoine Hoffmann

Les « Estampes Numériques » du collectif d’artistes plasticiens Banlieue-Banlieue, pionnier de l’art urbain en France, et l’exposition « 23:58 » de l’artiste Antoine Hoffmann, transforment la galerie Aedaen en un mur d’expression libre jusqu’au 30 mars.
Comme si le geste artistique résonnait dans les crevasses de la cloison en ciment, les affiches de Banlieue-Banlieue et les œuvres d’Antoine Hoffmann jouent avec les caractéristiques de la galerie Aeden pour proposer un dialogue intergénérationnel.

Un cri provenant de la rue

Présentée à l’entrée, l’œuvre Sans Titre de Banlieue-Banlieue, une illustration à la teinte chaleureuse imprimée en grand format, invite d’emblée à l’examen en détail. Un tourbillon de couleurs, de l’ocre à l’azuré, se déchaîne pour dessiner, au centre de l’image, la silhouette d’un ange aux ailes diffuses.
Les contours blancs d’une créature mi-homme mi-cheval toisent un petit homme rouge aux jambes jaunes. Au sein de ce vacarme de couleurs qui donne le vertige se détachent trois zones qui attirent le regards. Instinctivement, l’œil aperçoit une lumière blanche éblouissante qui surplombe les personnages et laisse apparaître les deux yeux sombres d’une vanité. Le regard continue sa route vers les extrémités basses de l’affiche, où se cachent des créatures surréalistes. Ces êtres étranges sont éclairés d’un côté, par une lumière noire – comme des ombres dans la nuit – et, de l’autre, par une lumière rouge laconique éblouissante.
Alain Campos, Antonio Gallego, et José Maria Gonzalez alias Banlieue-Banlieue (création à « trois têtes »), Sans Titre, 2017, tirage pigmentaire, 90 cm x 140 cm
Actif entre 1982 et 1989, Banlieue-Banlieue était un collectif composé d’une dizaine d’étudiants issus des Beaux-Arts de Versailles et des Arts Décoratifs de Paris. Cette nouvelle génération cherchait alors à rompre avec l’art conceptuel des années 1970, en s’ouvrant à des formes d’expression et de genres culturels marginalisées.
Comme réponse à une justice sociale en crise, à l’installation d’un néolibéralisme naissant, ou encore à l’art élitiste des galeries et musées, le collectif Banlieue-Banlieue a œuvré lors de concerts, de manifestations ou de peintures-performances (comme sur la Grande Scène de la Fête de l’Humanité à Paris en 1989). Ces « peintres sauvages » ont fait le choix de s’exprimer en banlieue – à Aubervilliers ou La Courneuve – et de s’en inspirer. A l’instar du mouvement punk – extrêmement fédérateur dans les quartiers –, le collectif refusait l’ordre établi. Leurs actions engagées mêlaient ainsi poésie urbaine et attitudes décalées, dans l’idée d’un art gratuit pour tous. De manière plus artistique que revendicative, le collectif se mobilisait socialement sans pour autant être politisé.

Un seul tableau retravaillé

Le groupe s’est aujourd’hui reformé autour des artistes Alain Campos, Antonio Gallego et José Maria Gonzalez. Après avoir été créés en autonomie, leurs travaux respectifs – entre univers pictural, graphique et photographique – sont assemblés et retravaillés, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un seul tableau à l’effet multiplié.
Les estampes pigmentaires qui en résultent restituent un grain lisse rendu possible par la performance des logiciels de conception graphique. Le velouté de l’impression adoucit l’extravagance des illustrations. Dans une autre œuvre également intitulée « Sans Titre », un crâne est crayonnée rapidement, entouré d’un liseré blanc qui le sépare du fond. Des têtes décomposées dont ne ressortent principalement que les yeux jaunes, une silhouette de femme miniature alanguie, des éclats de langues et de dents, des tentacules désagrégées… le tout baignant dans un fond couleur boue. Aux ailes acérées, cette fois, un ange noir surplombe ce mélange repoussant et domine l’image.
Alain Campos, Antonio Gallego, et José Maria Gonzalez alias Banlieue-Banlieue (création à « trois têtes »), Sans Titre, 2019, tirage pigmentaire, 50 cm x 75 cm
Ces représentations farfelues contrastent vivement avec les installations de l’artiste Antoine Hoffmann, qui apportent une touche d’actualité aux tableaux imprimés de Banlieue-Banlieue. À l’entrée de l’arrière-salle de la galerie Aedaen se tient un vestiaire composé de vêtements ultra-contemporains, Street Wear, qui ferait pâlir les membres du gouvernement : des gilets jaunes tagués au nom des plus gros syndicats français.
Plus loin, des sacs en plastique contiennent des milliers de bandes de papier, semblables à  celles que l’on retrouve dans les déchiqueteuses de bureaux pour assurer la confidentialité des documents. Mais point de secret ici puisque l’on distingue un morceau de feuille sur lequel est écrit le nom « Banksy ». Le livre Wall and Piece publié par cet artiste britannique internationalement reconnu a été broyé.
Cette installation fait référence à l’action au cours de laquelle, lors d’une vente aux enchères tenue à Sotheby’s à Londres en octobre 2018, la célèbre œuvre Shredding the girl and balloon de Banksy s’est auto-détruite au moyen d’une déchiqueteuse intégrée dans son cadre. S’inspirant de cette démarche devenue virale qui eut un impact certain sur le marché de l’art – en faisant augmenter la valeur de l’œuvre, le prix d’acquisition de la pièce War and Spray d’Antoine Hoffmann est volontairement le même que celui attribué à l’oeuvre de Banksy : 1,185 millions d’euros.

Horloge apocalyptique…

Le titre de son exposition, « 23:58 »,  fait référence à l’horloge de la fin du monde, conceptualisée en 1947 par les directeurs du magazine Le Bulletin des Scientifiques de l’Atome, de l’Université de Chicago. La configuration de l’horloge dépend des tensions géopolitiques mondiales : lorsque les aiguilles pointent sur minuit, l’apocalypse s’annonce. L’horloge indique 23:58 depuis l’élection de Donald Trump à la présidence américaine.
En interrogeant l’actualité en cours, Antoine Hoffmann propose une vision tout aussi engagée que celle adoptée par Banlieue-Banlieue dans les années 1980, avec une manière de faire bien différente cependant : au lieu d’amener l’art dans la ville, c’est la ville qu’il emmène dans l’art. Exposer sa démarche, qui questionne les modalités et processus de résistances sociétales, permet au public de prendre ses distances face à des évènements banalisés.
Vue de l’exposition « 23:58 » d’Antoine Hoffmann aka SekuOuane (Photo Yasmine Belhadi)

« Nous cherchons l’onirisme et non le concept, la poésie et non la raison »

Le collectif Banlieue-Banlieue n’a plus la volonté de s’engager d’une quelconque manière que ce soit. Les artistes laissent volontiers les « artivistes » comme Antoine Hoffmann s’en charger. Leurs idéaux de jeunesse sont délaissés au profit d’un art chimérique.
Telles un point d’interrogation métaphysique, les affiches de Banlieue-Banlieue cherchent à jouer avec l’imagination plutôt qu’à  délivrer un message. Ces estampes, composées d’une multiplication d’images, incitent à voyager, à circuler d’un univers artistique à l’autre. De nombreuses références aux œuvres de l’histoire de l’art s’y entremêlent, qu’il s’agisse des vanités, du Styx – le fleuve des Enfers –, ou de la Joconde. Ce déplacement de figures successives laisse la place au vagabondage et à la subjectivité. Détournée de son contexte, chaque parcelle colorée est un fragment poétique.  Excursion dans le temps, excursion dans l’inconscient, les œuvres imprimées de Banlieue-Banlieue sont propices au voyage.
On peut cependant regretter que le fluo qui colorait les fleurs des jardins publics s’est désormais déplacé dans des lieux uniformisés destinés à l’art. Le projet utopique et non moins sincère de Banlieue-Banlieue a été rattrapé par la nécessité d’une financiarisation de leurs travaux, trahissant leurs rêves de jeunesse, et sonnant le début de la fin d’un groupe révolté.
Vue de l’exposition « Estampes Numériques » d’Alain Campos, Antonio Gallego, et José Maria Gonzalez alias Banlieue-Banlieue (création à « trois têtes »), 2017/2019 (Photo Yasmine Belhadi)
Banlieue-Banlieue a imprégné l’histoire de l’art urbain des parfums d’aérosol et de rébellion. Les sprays de peintures se sont évaporés et ont laissé place au médium numérique, en se dégageant de tout lieu à caractère subversif. Mais l’outillage urbain employé à l’époque des grandes revendications sociales des années 1980 n’est cependant pas mort, il s’est réinventé. Le détournement des équipements et des modes d’action traditionnels font partie d’un nouveau genre de protestation : Antoine Hoffmann s’amuse à en décoder la gestualité et les images.
Grâce à ces deux expositions, les parois de la galerie Aedaen font ainsi résonner les contestations en tant que réalité sociale, en déployant les genres possibles de la subversion citoyenne.
Les expositions « Estampes Numériques » de Banlieue-Banlieue et « 23:58 » d’Antoine Hoffmann sont à découvrir jusqu’au 30 mars 2019 à la galerie Aedaen. Le Syndicat Potentiel présente des archives d’images, de documents et de vidéos d’époque du collectif Banlieue-Banlieue, du 14 mars au 7 avril 2019. Dans le cadre de ces deux expositions, Mathieu Tremblin et Antonio Gallego ont initié « Post-posters », une proposition coopérative autour de l’affichage public rassemblant des artistes du monde entier, jusqu’en mai 2019.

Y ALLER

Expositions « Estampes Numériques » de Banlieue-Banlieue et « 23:58 » d’Antoine Hoffmann, jusqu’au 30 mars 2019 à la Galerie Aedaen, rue des Aveugles à Strasbourg.

mardi 19 mars 2019

ROUGE GORGE N° 13

Un nouveau Rouge Gorge (N°13) de 108 pages vient de sortir.

Un numéro spécial images numériques réalisées par 
Alain Campos, Antonio Gallego et José Maria Gonzalez.
Y sont aussi présentées les pistes individuelles utilisées pour la création de ces estampes numériques.








mercredi 6 mars 2019

Le montage de l'exposition chez AEDAEN

cliquez sur l'image pour plus de visuels.

mardi 26 février 2019

on en cause....



Estampes numériques




Du 7 au 30 mars 2019
Vernissage : jeudi 7 mars à partir de 18h
Alain Campos, Antonio Gallego et José Maria Gonzalez exposeront leurs estampes pigmentaires à la galerie Aedaen avec en parallèle une exposition de Antoine Hoffmann. Et ils présenteront au Syndicat Potentiel des archives d’époques du groupe Banlieue-Banlieue ; une mémoire en images; documents et vidéos.
Alain Campos, Antonio Gallego, José Maria Gonzalez, ont composé une suite digitale, comme un bouquet de fleurs de lune ayant poussé entre les failles du bitume. Des œuvres conscientes et maîtrisées qui donnent encore plus de sens à celles pleines de jeunesse qui ont changé le paysage des années 80*…
*CharlElie Couture (extrait Banlieue-Banlieue, Pionniers de l’art urbain aux éditions H’artpon, 268 pages, 2017)
A cette époque encore étudiants, ils participaient tous les trois au groupe Banlieue-Banlieue qui fut, avec d’autres, à l’origine de l’art urbain en France ; des artistes aussi nommés « peintres sauvages », «graffitistes » ou média-peintres.
Depuis 2016, ils réalisent des estampes numériques composées avec l’univers de chacun ; qu’il soit pictural, graphique ou photographique. L’œuvre personnelle y est réinventée dans un nouvel espace collectif avec les outils numériques actuels, interrogeant l’intime et l’«en commun». Notion d’échange qu’ils ont continuellement expérimenté à travers différents collectifs : Banlieue-Banlieue, la revue Rouge Gorge, la structure UN NOUS ou les éditions TRACT’eurs.
Tout au long des années 80, le collectif Banlieue-Banlieue a marqué le mouvement de l’art urbain naissant par sa peinture colorée et engagée.
Le groupe naît à Poissy en 1982, lors d’une exposition éponyme dont le nom est choisi en référence aux expositions Paris-Moscou, Paris-Berlin, Paris- New York et Paris-Paris qui se tenaient au même moment au Centre Pompidou. À cette époque, la formation comprend une dizaine de jeunes artistes, réunis pour la plupart autour de l’école des Beaux-Arts de Versailles. Associé au mouvement graffiti naissant, Banlieue-Banlieue participe dès le début des années 80 aux nombreuses manifestations qui posent, dans la périphérie de Paris, ils côtoient alors tous les pionniers de l’art urbain. Leurs influences viennent de l’actualité de l’époque avec la Figuration Libre en France, la Transe-Avant-Garde italienne ou les Néo-expressionnistes allemands mais aussi des affichages de Mai 68 et, surtout de l’Histoire de l’Art. La musique rock est également une importante source d’inspiration, associée très régulièrement à leurs travaux avec des concerts ou des peintures- performances — par exemple au Palace ou, en 1989, sur la Grande Scène de la Fête de l‘Humanité.
Adeptes de l’art éphémère, le groupe œuvrait dans la rue le plus souvent avec des collages de formats imposants. Ces peintures étaient d’abord réalisées en atelier, au sol, puis collées. Leur durée de vie se calculait en mois ou semaines. L’estampe pigmentaire présentée à la galerie Aedaen est l’héritière de l’œuvre multiple : gravure, lithographie, sérigraphie dont la performance technologique est d’avoir un rendu velouté semblable aux pigments d’aile de papillon, sa durée de vie est garantie en siècle et les tirages se font sur des papiers de qualité.
… Le numérique, avec sa précision sans cesse améliorée, permet aujourd’hui l’obtention de tirages parfaits. C’est un concept de production mais avec l’intensité d’un geste original qui ouvre de nouveaux champs d’exploration pour les artistes… (Extrait Franck Bordas dans Etapes Graphiques)
Les créations numériques du trio, Alain Campos, Antonio Gallego et José Maria Gonzalez, sont conçues aussi bien pour un tirage limité et signé ; que pour un tirage illimité d’impression courante d’affiches urbaines. Soit, le numérique offre de nouveaux moyens et de nouveaux champs, mais c’est toujours l’acte de création et sa conception originale qui en font une œuvre originale imprimée.
Aedaen Gallery
1a rue des aveugles – Strasbourg


LES PIONNIERS DE L’ART URBAIN EN FRANCE "BANLIEUE-BANLIEUE" À STRASBOURG

Deux expositions à Strasbourg seront consacrées au groupe Banlieue-Banlieue, un collectif qui a marqué la « scène » Street Art des années 80,  en mars 2019 : à la galerie Aedaen du 7 au 30 mars et au Syndicat Potentiel du 14 mars au 7 avril. Le Syndicat Potentiel présentera des archives du groupe Banlieue-Banlieue, qui restituera une mémoire en images d‘affiches, documents et vidéos d’époque. Dans le même temps le trio Alain Campos, Antonio Gallego et José Maria Gonzalez exposeront leurs estampes pigmentaires à la galerie Aedaen.
Pionnier parmi les pionniers de l’art urbain en France, le groupe Banlieue-Banlieue participa avec d’autres, au début des années 1980, aux nombreuses manifestations qui ont construit la mouvance « graffitiste ». Banlieue-Banlieue est né à Poissy en 1982 et réunira, autour d’une exposition séminale martelée par le rock alternatif (Les Guérilla, Marche sur l’autre, Tie break), une bande de jeunes étudiants en art, dont Alain Campos, Antonio Gallego, Anita Gallego, José Maria Gonzalez, Frédéric Durant, Daniel Guyonnet rejoints par Ivan Sigg et Kenji Suzuki.
Du 7 au 30 mars 2019 à l’Aedaen Gallery
Vernissage : le 7 mars à partir de 18h
Du 14 mars au 7 avril 2019 au Syndicat Potentiel
Vernissage : le 14 mars à partir de 18h
Aedaen Gallery : 1a rue des aveugles - Strasbourg
Syndicat Potentiel : 109 avenue de Colmar - Strasbourg
Photo : Aurélien Demaison


mardi 5 février 2019

Mars à Strasbourg

Une exposition des images numériques, Aedaen Gallery, Strasbourg.

 dossier de presse

le dossier de presse ci- dessous

Pendant la même période, toujours à Strasbourg, présentation d'archives du groupe
au Syndicat Potentiel.

 dossier de presse

ou ici pour le dossier de presse: 

et aussi:
— la collection Post-Posters

À l’occasion de la double exposition à AEDAEN et au Syndicat Potentiel en mars 2019 à Strasbourg consacrée au groupe Banlieue-Banlieue fondé en 1982 à Poissy, Antonio Gallego et Mathieu Tremblin initient une proposition coopérative intitulée Post-Posters qui rassemble des artistes du monde entier.

Post-Posters est une collection d’affiches en noir et blanc au format 59,4 x 84,1 cm imprimées au traceur sur papier blanc ou fluo à coller dans l’espace urbain, en affichage sauvage, sur les panneaux d’expression libre ou dans les espaces publicitaires. 

L’enjeu de cette collection est de proposer un corpus d’œuvres-outils pour aborder de manière prospective des problématiques sociétales actuelles et accompagner les luttes sociales en cours et à venir.

Les structures à but non lucratif et les citoyens anonymes dont les activités et valeurs sont en lien avec le thème d’une affiche sont invités à se l’approprier et à la diffuser dans la rue.

Les affiches de la collection sont archivées sur le site des Éditions Carton-pâte et diffusées en copyleft sous Licence Art Libre, afin qu’elles puissent être téléchargées, imprimées et collées dans la ville à l’occasion de mobilisations sociales en lien avec les thèmes abordés.


— liste prévisionnelle des artistes de la collection

Céline Ahond (FR) & Valérie Tortolero (VE)
Émilie Akli (FR)
Liliana Amundarain (VE)
Groupe Banlieue-Banlieue ( Alain Campos, Antonio Gallego, José Maria Gonzalez) (FR)
La galerie des locataires présente André Cadere (FR)
Mathieu Boisadan (FR)
Lénie Blue (FR)
Raphaël Charpentié (FR)
Vincent Chevillon (FR)
Emma Cozzani (FR)
Minerva Cuevas (MX)
Alain Declerq (FR)
Michel Dector (FR)
Justin Delareux (FR)
Caroline Delieutraz (FR)
Carole Douillard (FR)
Michel Dupuy (FR)
Souad El Maysour (FR)
Encastrable (FR)
Escif (ES)
John Fekner (US)
Sebastian Freytag (DE)
Antonio Gallego (FR)
Jacob Gautel (FR)
Roland Görgen (FR)
Anahita Hekmat (IR)
David Horvitz (US)
Icy and Sot (IR)
Raphaël Gray (FR)
Ann Guillaume (FR)
Patrick Pinon (FR)
Antoine Hoffmann (FR)
Rodolphe Huguet (FR)
Jason Karaindros (FR)
Laurent Lacotte (FR)
Thomas Lasbouygues (FR)
Lise Lerichomme (FR)
Richard Louvet (FR)
Gabrielle Manglou (FR)
Maxime Marion & Émilie Brout (FR)
Laurent Marissal (FR)
Roberto Martinez (FR)
Laura Morsch-Kihn (FR)
Tania Mouraud (FR)
Aurélie Noury (FR)
Myriam Omar Awadi (FR-KM)
Leila Payet (FR)
Igor Ponosov (RU)
Arthur Poutignat (FR)
Arzhel Prioul alias Mardinoir (FR)
Mathieu Tremblin (FR)
Myriam Suchet & Cynthia Montier (FR)
Marianne Villière (FR)
Addie Wagenknecht (US)
Wanderlust (FR)
Éric Watier (FR)
Jazoo Yang (KR)

Cette liste est susceptible d’être modifiée.


— événement associé

Présentation publique Post-Posters 
Syndicat Potentiel 
109 avenue de Colmar, Strasbourg – FR
Du 14.03.2019 au 07.04.2019
Ouverture le 14.03.2019 de 18:00 à 21:00

Collage des affiches Post-Posters 
dans la ville de Strasbourg
Du 03.2019 au 05.2019



— légende des visuels disponibles




— informations 



— la collection Post-Posters

Post-Posters est une proposition coopérative initiée par Antonio Gallego et Mathieu Tremblin en 2019 qui rassemble une collection d’affiches à coller dans l’espace urbain conçues par des artistes du monde entier.

— la collection Post-Posters

Post-Posters est une proposition coopérative initiée par Antonio Gallego et Mathieu Tremblin en 2019 qui rassemble une collection d’affiches à coller dans l’espace urbain conçues par des artistes du monde entier.
L’enjeu de cette collection est de proposer un corpus d’œuvres-outils à même d’embrasser des problématiques sociétales actuelles ou récurrentes et de les aborder de manière prospective. Ainsi, les affiches de Post-Posters s’inscrivent dans la continuité de pratiques d’affichage sauvage artistiques engagées ou militantes qui traversent le 20e siècle. Elles sont autant de tentatives de contribution à une intersectionnalité des luttes en cours et avenir. Elles font affleurer des prises de position singulières dans les espaces publics et dans les temps faibles du quotidien et au-delà des temps forts des manifestations.

Antonio Gallego & Mathieu Tremblin
Strasbourg, décembre 2018

"les rencontres fortuites"

 (sans machine à coudre ni parapluie) Une exposition collective, dans un nouveau centre à Campagne-sur-Aude, Bellevue. vernissage les 4, 5, ...